Réparation, reconditionnement et réemploi : des mots clés de l’économie verte et de l’industrie circulaire !

Depuis 2020, la France dispose d’un outil législatif lui permettant de lutter contre le gaspillage et de promouvoir l’économie circulaire : la loi AGEC.

Parce que son rôle est de fabriquer les produits manufacturés que nous consommons, le monde industriel est ainsi particulièrement concerné par cette loi.

Mais l’économie circulaire ne se limite pas aux produits en eux-mêmes ! La circularité peut en fait être transposée à l’ensemble de la chaîne industrielle, de la supply chain jusqu’aux procédés de fabrication.

Comment intégrer l’industrie circulaire ? Les leviers d’action sont multiples : réparation d’équipements, reprise des stocks dormants de pièces détachées, intégration de ressources renouvelables, réemploi, etc.

Bientôt vers une industrie circulaire ?

Le modèle actuel de l’industrie est linéaire, car il consiste à extraire, produire, consommer et jeter. Or, ce modèle basé sur le principe d’une croissance infinie est de moins en moins soutenable. La raréfaction des ressources et l’empreinte environnementale de nos déchets en sont la preuve irréfutable.

Parce qu’elle est plus sobre et plus efficace dans l’utilisation des ressources, l’industrie circulaire apparaît alors comme une alternative et un modèle d’avenir.

En 2021, l’INEC a publié un premier rapport dédié à l’industrie circulaire. Cette étude de référence, basée sur des enquêtes et interviews de 60 industriels, montre comment des entreprises de toute taille inscrivent déjà la circularité dans leur stratégie. 

85% des industriels interrogés considèrent ainsi l’économie circulaire comme une opportunité, que ce soit pour améliorer leur compétitivité ou développer de nouveaux marchés.

Dans le rapport, le Directeur de l’Environnement de Schneider Electric affirme par exemple de fortes ambitions pour le groupe en matière de circularité : sites de reconditionnement et remanufacturing, leasing de produits électriques, allongement de la durée de vie des produits, etc.

Rallonger la vie des produits par la réparation, le réemploi et le reconditionnement

On sait que rallonger au maximum la vie des produits par la réparation, le réemploi et le reconditionnement est un levier efficace pour réduire l’impact environnemental des produits. 

Il est néanmoins utopique d’imaginer une durée de vie infinie. L’obsolescence reste donc inévitable, notamment en raison des nécessaires évolutions technologiques.

En revanche, les abus que nous avons connus ces dernières décennies, avec l’obsolescence programmée, sont en voie de disparition, cette pratique étant désormais combattue par la loi AGEC. 

Toute action visant à rendre impossible la réparation ou le reconditionnement des produits de grande consommation est un délit passible de lourdes amendes. Et limiter l’accès des professionnels de la réparation ou du réemploi aux éléments nécessaires à la réparation des produits (dont les pièces détachées) est tout aussi interdit !

Des pratiques transposables au monde de l’entreprise et aux organismes publics

Mais le réemploi et la réutilisation ne sont pas limités aux biens de grande consommation ! 

Pour montrer l’exemple, l’État français a même intégré dans la loi AGEC, des dispositions obligeant l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements à intégrer dans leurs achats des biens issus du réemploi, de la réutilisation ou intégrant des matériaux recyclés.

Le décret d’application, entré en vigueur au 1er juillet 2024, impose ainsi une part minimale de biens issus de l’économie circulaire dans la commande publique. Sont notamment concernés le gros électroménager et le mobilier. 

En entreprise également, ces pratiques nouvelles font leur chemin. Selon l’enquête Keeep 2023, « 32% des entreprises privées consacrent au moins 20% de leur budget d’achats informatiques et télécom aux appareils reconditionnés. »

La réparation et le réemploi sont déjà au cœur des pratiques industrielles

Qu’en est-il de l’industrie ? On peut dire que d’une certaine manière, ces pratiques existent depuis longtemps dans les usines, à travers la maintenance des procédés. 

Les équipements industriels étant conçus pour durer, en raison des investissements financiers qu’ils représentent, la réparation et le remplacement de pièces sont ainsi le quotidien des services maintenance.

Néanmoins, les entreprises qui ont mis en place une maintenance préventive sont souvent confrontées à 2 autres problèmes qui engendrent un gaspillage :

  • Le remplacement prématuré de pièces encore fonctionnelles ;
  • Un surstockage de pièces détachées, dont 20 à 30% ne seront jamais utilisées.

Pour réduire ce gaspillage, les services maintenance peuvent heureusement faire appel à des acteurs de l’économie circulaire tels que Seujet.

  • Reprise de vos stocks dormants ;  
  • Approvisionnement en pièces reconditionnées ou neuves ;
  • Diagnostic et réparation de vos unités de production.

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