Maintenance industrielle préventive ou curative ?
Le mois dernier, nous évoquions le futur de la maintenance industrielle dans un article dédié à la maintenance prédictive.
Si cette nouvelle forme de maintenance est la promesse de gains indéniables, sur le long terme, elle mettra beaucoup de temps à s’imposer dans l’industrie et notamment dans les PME et ETI.
En attendant, les modes de maintenance traditionnels ont encore de beaux jours devant eux ! Mais faut-il systématiquement miser sur la maintenance préventive ou peut-on aussi compter sur la maintenance curative ?
Maintenance préventive : anticiper les problèmes avant la panne majeure
Il existe 2 sortes de maintenance préventive. Il y a d’une part la maintenance préventive systématique et d’autre part la maintenance préventive conditionnelle, qui est un premier pas vers la maintenance prédictive, car basée sur l’état réel des machines.
Par son approche proactive, une maintenance préventive régulière et planifiée permet de garantir un bon état général des lignes de production. Exactement comme l’entretien régulier des voitures ou d’autres équipements du quotidien, cette opération de routine incontournable permet donc le suivi des équipements, tout en prolongeant leur durée de vie.
Dans tous les cas, la mise en place d’un plan d’action est une priorité, surtout si les équipements sont en phase d’obsolescence !
Maintenance curative : réparer ou remplacer les équipements en panne
La maintenance curative consiste à réparer un équipement en panne. En revanche, il faut distinguer la maintenance curative de la simple maintenance corrective palliative !
D’un côté, la maintenance corrective va permettre une réparation provisoire, souvent dans l’urgence, dans le but de minimiser les arrêts de production, quitte à ne pas arrêter du tout et à fonctionner en mode dégradé.
De l’autre, la maintenance curative est une réparation plus en profondeur, qui nécessite une recherche des causes de la panne et le remplacement de certains éléments (cartes, automates, moteurs, variateurs, etc.)
Néanmoins, miser sur la maintenance curative, c’est-à-dire attendre la panne, peut aussi être risqué si la maintenance n’est pas intégrée à un plan de maintenance global.
Des modes de maintenance complémentaires
En maintenance, l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique puisque toute défaillance anticipée peut éviter une panne grave et donc des arrêts de production. Remplacer préventivement certains composants avant qu’ils ne tombent en panne en s’appuyant sur des recommandations du constructeur ou sur l’expérience du personnel est donc idéal.
Mais il n’est malheureusement pas possible de tout prévoir, surtout qu’il arrive aussi que les mesures préventives précédemment mises en place échouent. Par ailleurs, le coût des opérations de maintenance préventive, qu’elle soit systémique ou conditionnelle, peut être très important. Or, ce coût n’est pas toujours justifiable sur le long terme : gestion par GMAO, mise en place de capteurs, remplacement préventif de pièces non défectueuses, sans parler des frais de main-d’œuvre associés !
SEUJET vous accompagne
Comment savoir quels types d’opérations de maintenance conviennent le mieux ? Cela dépend en fait de nombreux critères : ancienneté des équipements, coûts de production, criticité de la machine, risque d’obsolescence, ressources humaines disponibles, etc.
Que votre choix se tourne vers la maintenance préventive pure ou que vous comptiez aussi sur une dose de maintenance curative, SEUJET peut vous accompagner en :
- Réparation d’équipements ;
- Revamping ou retrofit de machines ;
- Échange standard de pièces ;
- Approvisionnement neuf ou reconditionné ;
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